Touchée par la démarche, VITACLIM a souhaité apporter sa pierre à l’édifice en soutenant le CEC du Gard. Le Centre d’Éducation Conductive vient en aide aux enfants porteurs d’un handicap moteur ainsi qu’à leurs familles.
Situé à Clarensac, dans la région de Nîmes, le centre accueille des enfants de 2 à 9 ans, toute l’année ou en stage. VITACLIM est partie à la rencontre de cette structure pas comme les autres.
Bientôt 5 ans d’existence
Souriante, Fanny Grau, la fondatrice, nous ouvre les portes du centre. Elle nous fait visiter les locaux et nous présente l’équipe. Et notamment son fils, Numa. Le jeune homme nous salue en utilisant son clavier pour nous dire « Bonjour ». Il tape sur les lettres sans même le regarder : impressionnant !
L’association a été créée en mars 2014 par Julien et Fanny Grau, parents d’un petit garçon handicapé moteur. La mission du CEC ? Administrer un centre d’accueil pour jeunes enfants handicapés moteurs basé sur la pédagogie conductive. Les profils d’enfants : des individus présentant des problèmes de motricité d’origine neurologique.
L’éducation conductive en bref
Nous sortons à l’extérieur, dans le jardin. Nous interrogeons Fanny Grau sur le principe de l’éducation conductive. « C’est une éducation qui conduit l’enfant vers l’autonomie », explique simplement la fondatrice. Cette méthode a été développée par un pédiatre Hongrois et s’est ensuite exportée dans plusieurs pays. L’éducation s’effectue au sein d’un processus actif global couvrant les apprentissages cognitifs, scolaires, moteurs, le langage, l’autonomie quotidienne (être propre, manger seul, etc.). Cette méthode se pratique en groupe pour renforcer la motivation ! L’apprentissage est assuré par une « conductrice » spécialisée en éducation conductive. Une formation possible en Hongrie, aux États-Unis et en Angleterre mais pas en France.
Une méthode qui a fait ses preuves
Au CEC du Gard, Judith assure le programme. D’origine Hongroise, elle a obtenu son diplôme sur place puis s’est installée en France. Nous assistons à une séance de motricité. Quatre enfants, accompagnés de leurs parents ou éducateurs suivent les exercices adaptés. Nous les observons, émus par les efforts qu’ils fournissent. Après les activités au sol, place à la marche ! Timéo redouble d’efforts pour marcher aux côtés de sa maman, en s’aidant des barres parallèles. Mère et fils s’embrassent. Nombreux sont les parents qui témoignent des progrès de leur enfants après leur passage dans le centre.
Un soutien à la famille
La structure accompagne les enfants mais soutient avant tout leurs familles. « Accepter et vivre le handicap d’un enfant peut s’avérer très difficile », confie Fanny. « Beaucoup de parents se séparent, la majorité d’entre eux arrêtent de travailler pour s’occuper de leur enfant », continue-t-elle. L’association représente donc pour eux un lieu de parole et d’échange où l’on ne se sent plus seuls. Régulièrement, le CEC du Gard organise des sorties avec les familles pour créer du lien.
VITACLIM se mobilise
Le CEC du Gard est majoritairement financé par des partenaires privés et seulement 10 % de leurs fonds proviennent du secteur public. Pour contribuer au projet, VITACLIM réalise l’entretien des équipements de climatisation du centre. Notre entreprise a également mis en place une cagnotte à l’accueil pour récolter les dons des employés, fournisseurs et clients.
Des projets pour le futur
Cette structure connaît un franc succès ! Des enfants du monde entier viennent y effectuer des stages. À l’entrée, une carte du monde épingle la provenance des multiples stagiaires. Avec pour parrain, Yacouba Camara, joueur de rugby au Club de Montpellier et marraine, l’actrice Cécile Bois, le CEC du Gard est sous le feu des projecteurs. En janvier, l’association fêtera ses 5 printemps. Plein d’ambition, le centre espère bientôt agrandir ses locaux pour accueillir encore plus d’enfants et au-delà de 9 ans. VITACLIM se tient d’ailleurs prêt à intervenir pour ce projet d’extension !
Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site du CEC du Gard.